Comenius 2008/10

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5/21/09

ITALY- SIGHT : monuments in Caltanissetta


Sur les origines de Caltanissetta on peut dire peu, mais il est presque sûr qu' avec toutes les installations existantes autour de l'actuel site de Caltanissetta (Capodarso, Gibil Gabib, Sabucina, Ste Anne, et st.Julien- tous de grand interet archèologique),...Cliquez sur commentaire pour lire encore......

5 comments:

Claudio said...

), il est impossible que ce soit une ville aux origines recentes. La première installation permanente, un village de chaumières plutot qu' une ville, se créa autour de la forteresse de Pietrarosse sur laquelle l'histoire de la ville peut nous donner des nouvelles certaines seulement à partir de 1087, car les informations sont confirmées par des chroniques, des documents de datation certaine. Ensuite on a fondé l'Abbaye de S. Spirito qui devient l'église mère de la ville ,qui à cette époque-là, s'étendait du quartier Xiboli au chateau de Pietrarossa. En 1100 environ des éboulements et des inondations obligent les habitants à construire de nouvelles maisons dans des endroits plus surs le long des pentes du mont St.Julien et cela coincide avec le passage de l'Eglise mère, en 1240, de l'Abbaye du S.Spirito à l'èglise de S.Maria la Vetere. En 1392 on a des émeutes contre les juifs auxquels on avait donné la permission de construire leurs maisons au dehors des murs, dans l'actuel quartier "Zingari" (Provvidenza), à cette époque-là la ville se développe vers l'occident. La ville grandit encore, d'autres églises et d'autres Couvents surgissent en dehors des murs qui ensuite seront rejoint par l'expansion urbaine; à cette époque on enregistre deux événements de grandes importance; la construction, en 1556, du pont Capodarso qui ouvre la viabilité vers les zones occidentales du centre de l'ile et en 1576 la destruction du chateau de Pietrarossa qui s'ecroula presque entièrement à cause d'un tremblement de terre. La ville de 1400 à 1812 est politiquement et économiquement gouvernée par les barons Moncada de Paternò ; ces derniers contribuèrent à la mutation de l'aménagement de la ville en promouvant la construction d'églises et de monastères qui, surtout à la suite de la construction en 1622 de la nouvelle église- mére de S.Maria La Nova et avec l'ouverture de deux axes routiers (Corso Umberto et Corso Vittorio Emanuele II), définissent l'image actuelle du centre historique et la formation de la place du Duomo .



FONTAINE DU NEPTUNE
Le coeur de Caltanissetta est l'animée Place Garibaldi, point de croisement de deux artères principales du centre historique: l'Avenue Umberto Ier et l'Avenue Vittorio II.
La Place est dominée par la vaste fontaine du cheval marin, groupe mythologique en bronze (1890)créé par un sculpteur de Caltanissetta, Michele Tripisciano. Cette fontaine représente un destrier mythique de la mer et un triton attaqués par deux monstres.
De ce génial artiste, qui a créé aussi le monument au poète Gioacchino Belli, se trouvant à Rome,on trouve dans la ville natale d'autres oeuvres, parmi lesquelles celles à Umberto Ier (1911) et le buste de Vittorio Emanuele II (1891) qui se trouve à l'intérieur du Jardin Amedeo

Claudio said...

SAINTE AGATHE
Selon la tradition, là où aujourd'hui on trouve l'actuelle église, il y en avait une , au XVIème siècle, plus petite dédiée à Sainte Agathe, à còté de laquelle Madame Luisa De Luna y Vega et son fils François Moncada fondèrent en 1588 le collège de Jésus, achevé en 1604. La construction de l'église fut commencée le 5 février 1605, d'après le projet de l'architecte jésuite Natale Masucci. En 1767 le pape Clement XIV supprime la Compagnie de Jésus et les religieux quittent le Collège de Caltanissetta pour y rentrer en 1808.En 1860 les Jésuites sont obligés encore une fois à abandonner la ville,d’ après l'arreté dictatorial de Garibaldi et le Collège est partagé en 5 parties pour y loger le Lycée Ginnasio "Ruggero Settimo" et une école technique, les écoles primaires, la bibliothèque communale, l'internat provincial et la prison. En 1889 l'église inaugure la chapelle de Notre Dame du Carmine, réalisée sous la direction de l'ingénieur Luigi Greco, tandis que l'année suivante on réalise des travaux importants de décoration et d'ornement parmi lesquels le grand escalier extérieur, d'après le projet de l'architecte Pasquale Saetta.
Il faut aussi rappeler les mosaiques précieux qui décorent les autels de l’église. Ces mosaiques représentent des oiseaux exotiques vus par les Jésuites aux Amériques ou à l ‘Extreme Orient


Hôtel MONCADA

Hôtel Moncada ou Beauffremont fut construit entre 1635 et 1638 pour compte de Don Luigi Guglielmo Moncada, président général du royaume, vice-roi de Sardaigne et de Sicile en 1647, prince de Paternò, duc de Montalto et comte de Caltanissetta ; il est resté incomplet. Il peut être considéré comme la synthèse du Baroque Sicilien pour ses formes architectoniques extérieures monumentales et ses espaces intérieures grandioses.
Hôtel Beauffremont témoigne, aujourd'hui, la splendeur et les contradictions d'une classe, celle néo- féodale, pendant son apogée .Pour sa construction on a utilisé des reliefs architectoniques et des pierres qui se trouvaient dans le Chateau de Pietrarosse, ainsi que des pierres calcares du Mont de Gibil-Gabib. Une galerie souterraine, passant sous place Garibaldi et le quartier Zingari, débouchait près du couvent des Capucins, dans l’ avenue Regina Margherita. Les murs extérieurs sont épais plus de deux mètres, et les consoles des balcons, qui représentent des monstres, sont placées tout autour de le façade du Sud au Nord. L'intérieur du palais a subi de graves endommagements.
L’hôtel, s’étendant sur un terrain en pente, dominait avec sa dimension , quartier environnant et était, sans doute, uni, par une galerie dont l'on retrouve quelques traces sur une des deux façades, à la chapelle du Carmine, où aujourd'hui s'éleve la Mairie.
Les consoles sculptées étaient une protection contre les agents atmosphériques pour les passants et un obstacle à la vue des intérieurs.

Claudio said...

EGLISE SAINT SEBASTIEN
POSITION: Place Garibaldi.
D'après M. Falduzza,en 1711 l'église (existant dèjà au XVIème siècle), à l'occasion de l'élargissement de la place d'en face, fut démolie et reconstruite un peu plus loin. Probablement on avait fait reculer la façade. Elle fut fermée au culte à la suite de l'écroulement partiel de la voute; en 1878 les restaurations de l'èglise commencent.
Vers la fin du XIX siècle on réalise la nouvelle façade.L'église a été batie pour remercier Saint Sébastien qui avait libéré la ville de la peste.
Le projet de la façade fut fait par l'ingénieur Pasquale Saetta :l’église a une nef unique avec des autels sur les cotés. La façade à tour obtenue grace à la superposition en trois ordres et en style ecclésiastique. Colonnes jumelées adossées flanquent le portail d'entrée qui est surmonté par un tympan triangulaire, une fenetre à double baie qui éclaire la nef, et par une niche contenant la statue de Saint Sébastien de M. Biancardi. Le dernier ordre se termine par un tympan courbe. La façade est enrichie avec des statues disposées en niches se trouvant au deuxième ordre; d'autres statues toujours de M. Biancardi, sont placées sur la corniche de couronnement. A' coté de la façade il y a une tour. La nef est enrichie de stucs néo-classiques et d'ordre ionique. Une statue du Saint est attribuée à Stefano Livolsi, sur l’autel principal il y a un tableau du XVIIe siècle "Le Purgatoire" et un tableau de M. Pollaci. On croit que du clocher de cette église on a tiré le coup d'arquebuse qui, le 9 juillet 1718, a tué le colonel piémontais Faverger pendant la bataille que les "Nisseni"(Les Habitants de la ville sont ainsi appelés) ont engagé pour empecher le passage des troupes du roi Vittorio Amedeo. Les dépouilles de l'officier furent inhumées dans l'église.

EGLISE DE SAINT DOMINIQUE
Fondée, on présume, avant 1475 dans le quartier appelé "Angeli" , elle fur réédifié pendant la période baroque avec trois nefs. En 1500 grace à la bulle du pape Léon X, elle devint cathédrale gardant le titre jusqu'en 1570. En 1886 elle fut destinée à entrepot militaire; en 1929 elle retrouve sa fonction ecclésiastique .Le monastère, se trouvant à coté de l'église, fut construit entre 1500 et 1550; le portail d'entrée et la cour intérieur sont intéressants, mais de tout cela restent quelques colonnes couronnées dans le mur. L'église a été récemment restaurée.

LE MUSEE CIVIQUE
Le musée archéologique réunit et expose en rationnelles vitrines ce que les fouilles out mis au jour dans les zones archéologiques de la ville grecque-sicilienne de Gebel Habib, de la colline de Saint Julien, du chateau de Pietrarossa, des collines de Sabucina et de Capodarso, ainsi que les découvertes faites le long du fleuve Salso. La pièce la plus rare est un modèle en terre cuite d'un petit temple grec .

Claudio said...

REDENTEUR

Le monument du Saint Rédempteur est constitué d'un piédestal contenant à son intérieur , une chapelle. Le plan de la construction a une forme carrée,; ensuite, grace à d'opportunes membratures, il devient circulaire afin de permettre un appui adéquat à la statue en bronze. Les formes architectoniques sont simples et vigoureuses, soit pour ce qui concerne l'ensemble, soit pour ce qui concerne le matériel employé: un calcaire arénifère très compact et de belle coloration grise, avec des taches rougeatres (trouvé sur la montagne, à peu distance du site choisi pour le monument).
Sans le grand escalier, le piédestal occupe une aire carrée de 6 mètres 10 de coté ; l'hauteur totale du monument est de 18 mètres 85, statue comprise. La statue , oeuvre excellente et magnifique , faite à Rome et fondue par les frères Mercatali, est assurée à la base par quatre hampes cylindriques, qui sont reliées sous la corniche par une chaine qui tourne à l'intérieur de la construction, et par un ame pure en fer, qui descend jusqu'au sommet central de l'arc en ogive.


Le mont Sabucina
Le Mont de Sabucina s'élève à 660 m. au-dessus du niveau de la mer et il fut choisi comme siège par ses anciens habitants pour sa position stratégique et de défense. Il se trouve à huit kilomètres environ à l'est de Caltanissetta et il domine, avec la montagne de Capodarso, la vallée du Salso. Aux pieds de la montagne, dans une zone très riche en eau, il y a des nécropoles dont l'origine remonte au premier age du bronze. La présence de ces nécropoles nous porte à imaginer l'existence de petits villages de la "facies" Castelluccio (1800-1400 Avant Jésus-Christ environ). L'hypothèse est confirmée par la présence de très nombreuses tombes en forme de petites grottes qui se trouvent le long l'arete de Sabucina, de "Terrapelata" à "Maison Giordano". Dans ces nécropoles on a retrouvé quelques répères archéologiques , mais les informations relatives à la vie de ces villages, qui devaient etre florissants à cette époque-là, sont insuffisantes. Ils cessèrent de vivre en circonstances non précisée: on ne sait pas pourquoi et quand . Les centres de Sabucina et Capodarso se trouvaient dans une position stratégique de controle d'importance considérable, car les deux centres étaient placés à garde de l'étroit passage obligé de la vallée du Salso. Probablement, alors, l'abandon de la zone en aval , près des bords du fleuve, pour un endroit plus inaccessible, mai plus sur est à rattacher à la radicale transformation économique-sociale.

Claudio said...

SANTA MARIA LA NOVA - La cathédrale


Santa Maria la Nova est située dans la Place Garibaldi. Elle a été costruite vers 1539.L’église a été agrandi en 1570 quand elle est devenue une cathédrale. A’ l’intérieur elle a la forme d’une croix latine. La nef principale présente 16 piliers pour chaque côté et au bout elle est fermée par l’abside de l’autel. Dans le transept on trouve les chapelles dédiées à Jésus du Sacrament et à Saint Michel Archange. La nef est couverte par les plus belles peintures de Borremans, un peintre flamant. Les murs de la cathédrale sont couvertes par 148 sujets religieux : le triomphe de la religion et le chœur des vierges, l ?Immaculée Conception, le couronnement de la Vierge et le triomphe de saint Michel sur les esprits rebelles. Les fresques représentent aussi des saints, l’histoire de saint Pierre et celle de saint Paul ainsi que l’ancien testament. On trouve aussi de belles statues comme celle du patron saint Michel Archange par Stefano Li Volsi de Nicosie (XVIIIe siècle) ; Parmi les peintures on rappelle celle de la Conception de la Vierge et de Saint Vincent de Ferreri par Borremans, Notre Dame de la Montagne par Buttafuoco, le SS. Crocifisso peint par M. Gaggini. La façade comprend 2 parties : la partie inférieure qui suit l’ordere toscan, la partie supérieure représente l’ordre ionique. Aux côtés de l’église on a deux tours.




ABBAYE DE SANTO SPIRITO
Quelques doutes existent en ce qui concerne la date de fondation, peut-etre en 1086, alors que la date de consécration a eu lieu en 1103, comme en atteste une pierre tombale actuellement existente. Au fil des siècles elle a subi des entretiens et des restaurations; le dernier a récemment concerné la tour du clocher d'après le projet de l'architecte Averna. L'église, ayant une seule nef, conserve beaucoup d'oeuvres d'importance historique et artistique, parmi lesquelles on peut rappeler les fonds baptismaux qui remontent aux premiers siècles de l'ère chrétienne, un calice en étain appartenant à la meme époque, une urne cinéraire romaine qui remonte à 76 ap. J.C., et quelques peintures appartenant au XIVe et XVIIe siècle, récemment restaurées. A l'extérieur on peut voir la précieuse abside, ornée de petites arcs sur des pilastres.

Le musée de la Soufrière

Le musée minéralogique, paléontologique et de la Soufrière, annexe à l’ Institut Technique Industrielle « Sébastien Mottura » de Caltanissetta est le pôle d’attraction pour spécialistes et public. On peut y admirer une collection très magnifique de minéraux qui contient des exemplaires de nature et provenance différentes, avec une prédominance de ceux à formation crayeuse –sulfureuse des mines de la province de Caltanissetta (qui est notre province), aujourd'hui totalement fermées.
Le musée de la soufrière possède aussi des maquettes représentant la coupe d'une mine et la reproduction des fours Gill, vieille méthode pour extraire le soufre du sous-sol, témoignages, pour les nouvelles générations, d'une culture désormais disparue